PREPARATION, MIS EN OEUVRE ET COUT
PREPARATION
Dans des conditions idéales, il faut peu, voire pas de préparation et le support peut souvent être rafraîchi directement avec une seule couche de peinture de rénovation. Surtout lorsqu’il s’agit de taches simples ou de saletés provenant de mains sales, par exemple.
au rouleau et au pulvérisateur
MISE EN ŒUVRE
En termes d’exécution ou de méthode de travail, il y a peu de changements par rapport à la peinture classique. La plupart des peintures de rénovation conviennent à tous les supports, sauf indication contraire sur la fiche technique. Tout comme les peintures classiques, elles peuvent être utilisées avec un pinceau, un rouleau et un dispositif de pulvérisation de peinture.
FICHE TECHNIQUE
Avant d’appliquer la peinture, il est préférable de consulter la fiche technique. Vous y trouverez à quoi la peinture est spécifiquement destinée et quelles sont ses propriétés. Respectez autant que possible les exigences de cette fiche technique, notamment en matière de rendement. Cela permet d’obtenir la bonne épaisseur de couche et d’exploiter au mieux le pouvoir couvrant d’une peinture de rénovation. De cette façon, une seule couche peut parfois suffire, ce qui permet de gagner du temps et de l’argent.
DÉFAUTS ET IRRÉGULARITÉS
Une peinture de rénovation peut camoufler et cacher beaucoup de choses grâce à son pouvoir couvrant, mais elle ne peut pas dissimuler les grosses fissures. En revanche, ce produit peut masquer les petits défauts, les petits fissures et les légères irrégularités. S’il s’agit de fissures ou de fentes plus grandes, le support doit être rebouché et lissé avant de peindre. En fonction de la quantité d’enduit, il peut être nécessaire d’utiliser un apprêt.
TAMPONNAGE
L’inconvénient d’avoir à peindre des fissures ou des déchirures enduites est que ces surfaces sont souvent parfaitement lisses par rapport au reste du mur. Il est donc recommandé de tamponner ces endroits-là avec un peu de peinture avant de peindre tout le mur. En tamponnant un peu de peinture sur le support enduit avec une brosse, on peut reproduire la structure du reste du support, ce qui permet d’obtenir un résultat final cohérent.
PEINTURES CLASSIQUES
Une peinture classique diffère d’une peinture de rénovation à bien des égards, car elle n’a pas les mêmes propriétés. La rénovation avec des peintures classiques nécessite souvent au moins deux couches (et parfois même une couche d’apprêt), ce qui peut entraîner plus de travail et de coûts.
COUT
Dans de nombreux projets, le prix joue un rôle important dans le choix du produit. C’est certainement le cas pour les grands projets où le prix de revient de la peinture n’a pas été suffisamment pris en compte en amont, ce qui a souvent amené à choisir un produit moins cher et de qualité inférieure. Il est donc conseillé d’inclure le prix de la peinture dans le budget afin qu’il n’y ait pas de surprises. Choisir une peinture de rénovation avec un pouvoir couvrant suffisamment élevé, même si ce n’est pas l’option la moins chère, permet d’économiser certains coûts. En effet, une couche suffit souvent et la couche de peinture dure longtemps. En d’autres termes, il n’y a pas que le prix, mais aussi l’aspect esthétique d’un bâtiment qui est important. De la peinture dépendent le rayonnement et l’élégance du bâtiment. Il est donc préférable de trouver un bon équilibre entre le prix de revient et la qualité de la peinture et de la finition.
ENTRETIEN PÉRIODIQUE
En optant pour des peintures moins chères et/ou de qualité inférieure, vous risquez de devoir repeindre après deux ou trois ans, alors que la durée moyenne d’entretien dans le monde de la peinture est de cinq à sept ans. De nos jours, certains entrepreneurs se voient confier une plus grande responsabilité pour une période plus longue (parfois jusqu’à vingt à trente ans) et il est alors fortement recommandé de choisir un système de peinture plus durable (et donc un peu plus cher).
source : https://decoratie.pmg.be/fr/dossier/MVDBE1901A04_03